L’organisme publique chargé de l’emploi en France, Pôle Emploi a récemment publié une étude sur les emplois dans le secteur de l’Hôtellerie – Restauration. En voici les principales observations que nous avons pu en faire.

Près d’1 millions de personnes exercent un métier de l’hôtellerie restauration. Le nombre d’emplois dans le secteur de l’hébergement et de la restauration a fortement progressé sur la période 2005-2017 (plus de 25%) porté par la restauration. Elle regroupe les trois quarts de l’emploi salarié du secteur. Au 31 décembre 2016, notre secteur représentait 5,6% de l’emploi salarié marchand non agricole, ce qui est conséquent.

L’ancienneté dans l’entreprise est assez faible dans la quasi-totalité des métiers de l’hôtellerie-restauration. Une conséquence dû à la forte saisonnalité des emplois et du turnover. L’étude remarque que les employeurs rencontrent des difficultés de recrutement supérieures à celles de la moyenne des métiers.

Plus des trois quarts des salariés du secteur (77,7%) travaillent dans la restauration (83,6% des établissements), l’hébergement représentant moins d’un quart des salariés pour moins d’un établissement sur cinq du secteur.

Les moyens de recrutement privilégiés des emplois en restauration

La mobilisation des réseaux personnels et professionnels et les candidatures spontanées. Ces canaux de recrutement sont jugés les plus pertinents par les employeurs. Selon cette même enquête près de la moitié des employeurs classe les relations personnelles et professionnelles comme faisant partie des deux canaux offrant les candidatures les plus pertinentes.  Il s’agit une valeur conforme à la moyenne générale. Les petits établissements mettent encore davantage en avant ce canal de recrutement. Le travail en famille est omniprésent dans notre secteur. Après cela, viennent les candidatures spontanées (cités dans 30% des cas). Une ouverture se doit d’être couverte par une communication de recrutement.

Il est bien évident que les canaux de recrutement dépendent de la nature économique des établissements. Le segment de l’hôtellerie-restauration « traditionnelle » utilise beaucoup le réseau personnel et professionnel. Les grandes chaînes de l’hôtellerie-restauration vont davantage formaliser leurs politiques de recrutement en recrutant par exemple des jeunes diplômés de l’hôtellerie-restauration en fin d’études ou en concluant des partenariats avec Pôle emploi (Forté, Monchatre, 2012).

 

Une évolution de la demande d’emploi plus soutenue que la moyenne générale

Les demandeurs d’emploi à la recherche d’un emploi dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration représentent 6,5% des demandeurs d’emplois inscrits en fin de mois en catégories ABC* en juin 2017. Les offres déposées dans ces métiers (qu’elles le soient par des entreprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration ou par d’autres entreprises) représentent 9,7% des offres diffusées par Pôle emploi en juin 2017.

La catégorie ABC :

 

 

A – Personne sans emploi, tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi, à la recherche d’un emploi quel que soit le type de contrat (CDI, CDD, à temps plein, à temps partiel, temporaire ou saisonnier).

B – Personne ayant exercé une activité réduite de 78 heures maximum par mois, tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

C – Personne ayant exercé une activité réduite de plus de 78 heures par mois, tenue d’accomplir des actes positifs de recherche d’emploi.

Au cours des six dernières années, le nombre de demandeurs d’emploi recherchant un travail dans l’hôtellerie et la restauration augmente plus fortement que l’ensemble des demandeurs d’emploi. Au total, entre juin 2010 et juin 2017, le nombre de demandeurs d’emploi cherchant un métier dans l’hôtellerie et la restauration s’est accru de 73,2% (pour l’ensemble des demandeurs d’emploi en catégories ABC la hausse est de 41,4%).

Dans le cadre d’un création d’un restaurant Ar Preti Crêperie Moderne, l’équipe Ar Preti vous accompagne dans le recrutement de votre personnel.

 

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